"Toute la journée, le train file en grondant à travers les bouleaux et les collines, et lorsque tombe l'obscurité de la nuit, ce sont encore des collines et des bouleaux, et ainsi de suite, jusqu'à ce que vous ayez l'impression de voyager à travers un papier peint." Paul Theroux in La Chine à petite vapeur..

Boussole








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Le train n° 4 Moscou-Oulan Bator-Pékin
Le petit-déjeuner
Le wagon restaurant
Une escale
Les voisins mongols
Les voisins chinois
le lac Baïkal
La Serenga

Cette fois, c'est parti vers l'extrême-orient avec le transmongolien !

6h en gare d'Irkoutsk (la grande horloge de la gare affiche 1h car, en Russie, les trains et leurs horaires sont tous à l'heure de Moscou), il fait encore nuit noire et un gros oeil lumineux arrive de l'ouest : c'est le train n° 4 Moscou-Oulan Bator-Pékin (photo n°1, c'est écrit dessus), parti de Moscou 4 jours plus tôt.
Par le hasard des horaires, sur l'autre quai,  le Vladivostok-Moscou est à l'arrêt.

2 à 4 - à bord, se nourrir devient vital ne serait-ce que pour passer le temps et à ce jeu-là les chinois sont imbattables.
Petit-déjeuner dans le compartiment (nos voisins chinois déjeunent de nouilles réchauffées à l'eau du samovar du wagon et doivent trouver notre yogourth-céréales pas très ragoûtant, mais qu'ils se rassurent : c'est réciproque !), à midi wagon-restaurant, beignets et bière aux rares escales, thé à toute heure ...

5 - plusieurs mongols (Mongo ! Mongo !) occupent le wagon et vont sans doute retrouver leurs familles. Jusqu'à Oulan-Bator nous serons les seuls occidentaux du wagon.

6- nous partageons le compartiment avec un couple d'aimables chinois, ils sont fort discrets (ils ne fument pas, ne ronflent pas, ne crachent pas) mais ils ne parlent pas un mot d'anglais. MAM essaye son chinois !


7 - en quittant Irkoutsk, nous revoyons le lac Baïkal, cette fois sous le soleil,

8 - et le train s'engage dans les vallées (là ce doit être la Serenga qui alimente le lac).


il y en a encore

L'hotel Ukraina - gratte-ciel stalinien des années 30La Mongolie
Le lavage des vitres
6 heures d'attente à chaque frontière
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La Mongolie :

1 - le train tiré par sa loco diesel quitte peu à peu les plaines de Russie,

2 - aux arrêts, la vie s'organise : ici les chefs de wagon nettoient un peu les vitres,

3 - frontière russo-mongole, à peu près 3 heures d'attente de chaque côté (contrôles des passeports, formulaires de douane et d'immigration à remplir en 2 ou 3 exemplaires, fouille des wagons à la recherche de passagers clandestins, attente de la nouvelle locomotive, ...)

4 et 5 - Ulaan-Baator nous parait riante après la Russie, on y dépense nos derniers roubles en beignets en attendant la loco mongole (photo n° 5)


6 - en Mongolie, voici Ulaan-Oude et ses banlieues où les maisons laissent peu à peu la place aux yourtes (les pratiques chamaniques s'adaptent à la modernité : ici, un poteau télégraphique chamane !)




7 et 8 - notre train serpente lentement dans les plaines de Mongolie




il y en a encore



Le désert de Gobi
Le changement d'essieux à Erlian - Chine
Les plaines de Chine
Premier aperçu de la Grande Muraille
Le partage de la pastèque !
La Grande Muraille de Chine
La Grande Muraille de Chine
Ouf, l'arrivée à Pékin !

De la Mongolie à la Chine, enfin !

1 - après la verte Mongolie, les chevaux ont laissé place à de rares chameaux et le sable a remplacé l'herbe, c'est l'interminable désert de Gobi avec pour seuls compagnons, les poteaux électriques qui, eux aussi, filent vers le sud-est ...
Le chef de wagon ferme les fenêtres pour éviter la poussière et le sable, seul le bruit  (infernal) du ventilateur du compartiment donne l'illusion du frais. Nous reprenons nos interminables parties de gin-rummy,

2 - de nouveau 6 heures d'attente à Erlian, la frontière chinoise, avec cette fois une attraction : le changement des essieux des wagons (l'écartement des voies chinoises n'est pas le même !)


3 - au petit matin, nous arrivons en Chine : maïs, tournesols, tout parait cultivé à la main,

4 - 8h30 moment magique, au loin : les premiers vestiges de la Grande Muraille de Chine, nous la retrouverons plus tard sur le chemin

5 - au fil des rails, l'atmosphère du compartiment est devenue franchement cordiale : séances photos, échanges de petits cadeaux et le soir, partage de la pastèque !

6 et 7 - de nouveau la Muraille, tout près cette fois, à Bada Ling et Sima Tai,

8 - Pékin enfin ! après 58 heures de train, voici notre loco chinoise à Beijing Zhan, la gare centrale.