"Ici à Shanghai pas de
pitié inutile, le gros poisson gobe le petit poisson qui
avale les crevettes, le camion écrase la voiture qui
écrase la moto qui écrase le
piéton."
Stéphane Fière in La promesse de Shanghai..
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Shanghai, la perle de l'orient :
1 à 4 - tout comme à Beijing,
les derniers vieux quartiers de Shanghai,
les "lilongs" (photos 1 à 4), sont rasés (et les
habitants expropriés en banlieue) au profit des
constructions modernes : tours d'habitation ou de bureaux et centres
commerciaux, ...
5 et 6 - il en est ainsi du quartier Xin Tiandi où se
trouvait le siège de la première
réunion du parti communiste chinois. Le lieu
de réunion mythique a été
rénové et transformé en
musée (photo n° 5) et le reste du quartier en
commerces, bars et
restaurants branchés (c'est
précisément la "rénovation" de ce
quartier qui sert de cadre au roman de S. Fière "La promesse de Shanghai")
7 - la municipalité de Shanghai est
particulièrement fière de sa croissance urbaine
comme en témoigne le musée de la ville
où l'on peut voir les maquettes de Shanghai en 2010 ou 2020.

Le Bund et la rue de Nankin :
1, 2 et 3 - Shanghai (comme Budapest) est partagée en deux
par un fleuve, le Huang Pu, avec Puxi, la vieille ville, sur la
rive est et Pudong, la ville nouvelle, sur la rive ouest.
le Bund est le boulevard (côté Puxi vieille ville)
au bord du fleuve : témoin de l'architecture
coloniale du début du XX° siècle et des
"concessions", c'est aujourd'hui la promenade du soir
4 à 6 - en face, Pudong est le bac à
sable des architectes du monde entier : les gratte-ciel y poussent
comme des champignons,
comme La Perle d'Orient, la tour de la télévision
avec ses "boules"
ou encore, dans le lointain, la tour Jin Mao en forme de pagode
argentée, la plus haute tour de Chine continentale (421 m)
7 et 8 - entre la place du Peuple et le Bund, la rue de Nankin est la
seule concession aux piétons, cette artère
commerçante a été en partie
dessinée par l'architecte Jean-Marie Charpentier, comme
l'opéra de Shanghai
un autre architecte français opère
également en Chine : Paul
Andreu à qui l'on doit par exemple le tout nouvel
aéroport de Pudong à Shanghai ou l'opéra de Pékin

Le jardin Yu Yuan :
On doit ce magnifique jardin typique des canons chinois, au mandarin Pan Yunduan
qui, en 1578, avait voulu ainsi honorer son père,
conformément aux principes de la morale
confucéenne
1 et 2 - le jardin chinois dans sa forme la plus classique cherche
à reconstituer en miniature les merveilles de la nature :
lacs, forêts, montagnes, ...
3 et 4 - un jardin réussi ne doit pas pouvoir s'embrasser
d'un seul regard : c'est le sens de ces ouvertures qui
découpent des vues, presque des tableaux vivants, et
ménagent la surprise, au
détour d'un couloir ou d'un passage
La promenade dans les jardins se poursuit à Suzhou
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